EN PLEINE BATAILLE

de Tommaso Iorco


 Toujours, les Institutions cherchent, après le départ du fondateur, de profiter du pouvoir (petit ou grand qu’il soit) et de l’utiliser d’une façon plus ou moins déformée et arrogante.
 Cette fois-ci, avec le départ de Satprem et de Sujata, est-il en train de se répéter la même histoire? Et, dans ce cas, resterons-nous à regarder, tout impuissants?

 Le 16 novembre 2007, après pas mal de tentatives d’avoir (pendants plusieurs mois) des réponses par l’Institut de Recherches Évolutives de Paris ou par Mira Aditi (c’est à dire, l’I.R.E. indien), j’ai reçu une lettre de Madame Françoise Joos (prétendue responsable de l’IRE), où elle m’écrivait de la part de l’IRE et de Mira Aditi aussi (pour citer ses mots: «je réponds ici pour Mira Aditi et pour l’Institut français»). Mais, en effet, elle ne répondait pas à mes questions: elle bavardait ‘rationnellement’ et se pavanait avec des citations prétentieuses. Tout à fait déçu par sa lettre, mais assez prudent de ne pas bouleverser sa très haute considération d’elle même, je lui ai répondu ainsi (le 24 novembre 2007):

Madame Joos,
j’ai reçu votre lettre du 16 novembre et je vous en remercie. La citation de Sri Aurobindo que vous m’envoyez, par une drôle de coïncidence, est la même que moi j’ai publié dans mon site il y a quelques mois en réponse à “La fin de l’Illusion”!
Je suis finalement heureux de vous lire, après bien de mois d’attente, et d’apprendre que vous «répondez volontiers» à ceux qui vous questionnent.
Donc, je vais profiter de votre disponibilité pour vous poser une question que, en effet, je vous avais déjà posée dans mes mails de ces derniers mois et que, probablement, est échappé à votre attention, puisque vous ne me dites rien à ce propos dans la réponse citée. Cette omission de votre part, du reste, me donne la possibilité d’essayer de formuler mieux ma question.
Satprem, nous le savons bien, n’était pas un homme privé: son Travail, évidemment, a à voir avec toute la Terre. Et il n’a jamais cessé de publier des livres — et même de nous écrire! — pour tenter de nous faire comprendre l’Enjeu.
Donc, c’est bien compréhensible qu’on essaie de découvrir dans quelles conditions il est parti, et si les gens qui étaient là (dans un moment où la Douce Sujata, étant alitée, ne pouvait pas s’en occuper) ont fait tout ce qu’il faut. Pour ceux qui aiment vraiment Sujata et Satprem, c’est une question très importante! Je voudrais donc savoir, s’il vous plaît, l’heure exacte du départ de Satprem et de Sujata, l’heure et la date de l’inhumation des corps de Satprem et de Sujata — et, aussi, les conditions dans lesquelles ils sont partis.
Je vous rappelle, mais probablement ce n’est pas nécessaire et donc je vais m’excuser d’avance, que ces questions sont bien légitimes et n’importe quelle institution donne tous ces détails dans des circonstances pareilles. Il me suffit de vous rappeler l’Ashram: quoique ce qui est arrivé dans ce funeste 17 novembre 1973 est bien terrible, les dirigeants de l’Ashram ont au moins diffusé d’une façon propre et officielle (et au bon moment) tous les détails (le numéro de médecins qui l’ont déclarée “morte”, ce qui s’est passé dans les derniers jours, etc.).
De plus, je voudrais savoir si maintenant il y a une équipe bien organisée qui puisse nous assurer la complète fidélité du travail de transcription des manuscrits de Satprem et combien de membres la composent (et, si possible, qui sont ils).
Vous me dites aussi que Micheline, dans ses derniers dix ans, se consultait toujours avec vous; et que la direction de l’Institut, pour vous citer, «ce n’était ni Micheline, ni Françoise: c’était Satprem, avec Sujata jusqu’au derniers mois qui ont précédé leur départ». Je dois donc déduire que, après le départ de Micheline, Satprem doit vous avoir nommée à la tête de l’I.R.E. et de Mira Aditi. Une fois, questionnée sur ce sujet, Micheline a eu la gentillesse de m’envoyer une copie de la lettre manuscrite de Satprem (du 14 mai 1991 — que je garde toujours dans mes cartes les plus précieuses) où il y avait tous ces détails. Pouvez-vous, s’il vous plaît, me donner une réponse autant détaillée?
Je vous en remercie d’avance et je vous envoi mes salutations distinguées.
Tommaso Iorco
P.S. Pour ce qui concerne votre suggestion d’adresser directement à vous les gens qui me posent des questions sur Satprem et Sujata, oui, je vous en serais reconnaissant; vous devriez seulement me dire, s’il vous plaît, comment doivent faire ceux (et c’est la plupart d’entre eux) qui ne connaissent ni le français ni l’anglais: peuvent-ils vous écrire en italien? Et pouvez-vous lui répondre en italien? Ou bien y a t-il quelqu’un qui a pris la place de Boni?

 Voilà.
 Il faut dire, tout d’abord, que, pour me rassurer que ma lettre était bien arrivée, quelque jours après j’ai envoyé à Madame Joos une mail. Voici mes mots:

Le 5 décembre 2007

Madame Joos,
désormais, vous devriez avoir bien reçu ma lettre du 24 novembre dernier.
Je voulais seulement m’assurer de la réception en espérant, cette fois, de ne devoir pas attendre des mois avant de recevoir une réponse de votre part.
Merci d’avance

Tommaso Iorco

J’ai attendu quelques jours: pas de réponse.
Alors je lui ai écrit une deuxième mail en tâchant d’être plus précis:

   Le 11 décembre 2007
Madame Joos,
pouvez-vous, s'il vous plaît, m’assurer que ma lettre est bien arrivée chez vous?
Je vous en prie…
Merci beaucoup
Tommaso

 À ce point, le même jour, le soir, j’ai reçu ça:

   Le 11 décembre 2007
Monsieur Iorco,
Il est inutile de vous faire aussi pressant, je vous répondrai quand je le pourrai, c’est-à-dire probablement au courant de la semaine prochaine.
Françoise Joos

Un peu ahuri pour ces mots si méprisants, le jour après j’ai tenté de m’excuser et de m’expliquer:

   Le 12 décembre 2007
Madame Joos,
je vous remercie beaucoup.
Vous êtes toujours bien gentille.
Moi je voulais seulement m’assurer que ma lettre était arrivée à destination.
Je vous prie donc de m’excuser, tout en restant dans l’attente de vous lire.
Merci
Tommaso

 À ce point, je suis resté dans l’attente d’une réponse.
 Et le 9 janvier j’ai reçu la lettre du 31 décembre qui suit:

«Monsieur Iorco,
Je fais donc suite à votre lettre du 24 novembre dernier qui m’a permis de comprendre la source d’une confusion qui me semble durer en réalité depuis bien des années de votre côté, et que je voudrais tenter de dissiper ici une fois pour toutes dans cette lettre qui est personnelle et dont je vous prie, comme pour la précédente, de ne pas disposer par ailleurs.
Le point essentiel que je voudrais rétablir ici à vos yeux est que naturellement les œuvres de Satprem et de Sujata étaient et sont publiques, mais que par contre il a toujours été entendu de la part de Satprem et Sujata que leur vie ne l’était pas du tout.
S’il adressaient de temps à autre et de moins en moins au fil des années quelques très rares réponses à leurs lecteurs (et à quel prix! Il suffit de relire par exemple certain passage d’Evolution II pour en prendre un peu la mesure) il n’en demeure pas moins qu’ils vivaient totalement retirés depuis le début des années 1980. La vérité est qu’ils voulaient et observaient la plus grande discrétion aussi bien pour leur vie personnelle que pour protéger leur travail sous toutes ses formes et il va de soi que nous continuons de respecter cela même s’ils ne sont plus dans leur enveloppe physique. Il est à cet égard important de bien comprendre que Satprem et Sujata n’étaient pas à la tête d’un ashram, d’une communauté de personnes autour d’eux chargées ou prenant l’initiative d’annonce publiques à leur sujet, tout au contraire. De fait, Satprem livrait dans ses œuvres ce qu’il voulait que le public sache de son travail, de sa vie.
Satprem était — et est toujours dans notre cœur — le président de l’Institut, c’est-à-dire d’une équipe de travail pour publier et diffuser l’Agenda de Mère et d’autres livres comme ses Carnets, une équipe à laquelle il a tout naturellement pris soin de le confier. Et à vous lire sur ce point, on est obligé de se demander quelle réelle considération vous avez pour lui, quelle compréhension vous avez de Satprem pour douter de sa prévoyance envers le travail auquel il a consacré toute sa vie…
Il me faut aussi ajouter à cela qu’il n’a jamais accepté que les structures qu’il avait mises en place soient soumises à l’appréciation de personnes extérieures à ces structures: ainsi, si vous aviez reçu à l’époque copie de cette lettre du 14 mai 1991 de la part de Micheline sur le sujet, c’est tout simplement que Satprem, pour des raisons qui lui appartenait, voulait à l’époque qu’elle en informe un certain public si et quand elle le jugeait nécessaire.
Je n’ai pour ma part reçu de lui aucune directive de ce type au moment du départ de Micheline ni plus tard, mais je puis vous confirmer que Satprem m’avait aussitôt fait l’honneur de vouloir que je suis responsable de l’Institut. Pour Mira Aditi également, il a désigné une personne responsable, laquelle a aussi entouré Satprem et Sujata dans leur vie quotidienne de tout l’amour, tout le respect et tout le soin qui peuvent s’imaginer depuis les quelques années où elle était arrivée auprès d’eux et jusqu’au moment de leur départ, je tiens à le souligner car les calomnies n’ont malheureusement pas manqué non plus à cet égard.
Enfin certainement je vous confirme que nous répondons aux lettres qu’elles soient d’Italie ou d’ailleurs, dans la mesure où elles concernent le vrai travail que Satprem nous a confié, qui exclut donc les questions sur les domaines qu’il avait délimités, comme vous l’aurez compris maintenant, je pense, comme privés.
Avec mes salutations,
Françoise Joos.»

 Même Pranab a été moins tortueux, à son époque!
 Donc, on ne peut pas savoir l’heure exacte où Satprem à quitté son corps, ni l’heure de l’inhumation!
 Pourquoi?
 Qu’est-ce qu’ils ont à cacher?
 Quand Satprem était dans son corps physique, bien sur qu’il ne fallait pas le déranger et, par conséquence, la plus grande discrétion était indispensable. Mais maintenant, à quoi sa serve? Et, par ailleurs, est-ce que madame Joos n’a jamais dérangé Satprem? Est-ce qu’elle ne lui a jamais crée des problèmes? Est-ce qu’elle n’a jamais risqué de se faire renvoyer de l’Institut à cause de son incapacité de comprendre certaines vérités très élémentaires?
 Et puis, elle précise dans chaque lettre de ne faire lire à personne d’autres les mots qu’elle vient de m’envoyer! Mais pourquoi diable? Quels prodigieux Secrets sont cachés là dedans que je ne sais pas trouver? Ou bien est-il une façon de se donner de l’importance? Ou, encore pire, c’est pour m’empêcher de démasquer toute cette sordide histoire?

 Elle me dit, du reste, que probablement je n’ai pas une réelle considération pour Satprem, pour “douter de sa prévoyance” dans le choix de ses collaborateurs. Diable! Alors, suivant ce syllogisme, Satprem lui même a dû avoir très peu de considération pour Mère, pour douter de Sa prévoyance lorsqu’Elle a accepté auprès de Soi des gens comme Pranab et Navajata!!!
 Madame Joos précise que Satprem et Sujata n’étaient pas à la tête d’un ashram, et puis traite Satprem comme un Gourou ou, pour la précision, comme un Pape, étant donné qu’ici est en cause une certaine infaillibilité!
 En tout cas, je veux ajouter aussi que, en m’appelant Tommaso, j’ai bien droit à douter de la prévoyance de qui que ce soit! Bien sûr, je n’accepte rien a priori: et c’est juste cette attitude de considérer Satprem un être Infaillible qui a été (et qui est encore, hélas) la cause de beaucoup d’absurdité dans son entourage. Oui, on le considérait infaillible et indiscutable, jusqu’au jour où il vous mettait devant votre propre CRASSE, et le lendemain il devenait tout de suite un être mesquin et presque asourique (Venet docet!).
 Vraiment, par cette lettre de Madame Joos il me semble que Satprem a été enterré une deuxième fois.


 Il y a plus de vingt ans, j’apprenais, dans les pages du treizième tome de l’Agenda de Mère, toute la sordide histoire de l’inhumation du corps de Mère.
 Satprem, dans le livre Mère, la Mutation de la Mort, en nous rappelant le faits, il écrit, entre autres:

«La nuit du 16 novembre, Elle a encore demandé de marcher: Je veux marcher — oh! Elle aurait voulu entrer debout dans la mort. On lui a refusé. Jusqu’au bout Elle a lutté, tant qu’il y avait un souffle dans ce corps. L’après-midi de 17 novembre, les signes d’étranglement se sont accélérés. À 19h 15, son médecin lui a fait un massage au cœur. À 19h 25, le soufflé s’est arrêté.
Alors a commencé, vraiment, l’incroyable folie.
Sept heures à peine après, à 2h 30 du matin, ils l’ont sortie de son atmosphère, descendue en bas dans la “salle de méditation”, mise sur une chaise-longue sous des projecteurs brûlants, livrée à la foule. Oh! Qui accuser? Ils ont fait ce qu’on fait toujours “dans ces cas-là”, ils ont fait “comme d’habitude”. Et puis il y avait trois médecins pour la certifier morte et puis… Et puis quoi, vous n’allez pas faire des histories, non? Nous entendions encore les paroles de Mère: “Il ne faut pas, il ne faut pas, Mère ne veut pas, tu leur diras…” (…)
Nous sommes arrivées au milieu de la foule vers cinq heures du matin, avertis par la rumeur. Elle était là, si amaigrie, sur sa chaise-longue, dans cette robe de satin blanc. Et cette concentration… presque forcenée sur son visage. Rien du sourire de Sri Aurobindo dans sa paix massive. Une concentration… acharnée, comme les jours où Elle était en pleine bataille. Et tout ce corps conscient, bourré de conscience, c’était palpable… livré à ces milliers de vibrations de douleurs et de mort et de…
Tiens bon.
Et les ventilateurs tournaient, deux jours ils ont tourné à 30° centigrades sous les plaques de zinc suffocantes éclairées au néon doré tandis que toute la ville défilait — vraiment tout ce qu’il faut pour décomposer un corps.
(…)

Et puis, le 20 novembre a 8h 15 du matin, ils l’ont mise dans une boîte. Nous étions à la droite de ce cercueil. Elle était à demi assise sur des coussins blancs, les mains sur ses genoux. Il y avait un rayon de lumière sur sa nuque. Puis le couvercle s’est baissé. Il n’y avait plus de rayon, il n’y avait plus rien. Il y avait une demi-douzaine d’hommes qui enfonçaient 25 vis là-dedans.»

 C’était en 1973.
 Trente-quatre années après, le 9 avril 2007, Satprem lui même à émis son dernier souffle.
 Ce serait impossible de tenter de dire, ici, tout ce que Satprem a fait pendant ces trente-quatre années: tout d’abord, la bataille pour la publication de l’Agenda de Mère et, tout de suite après, il a mis son propre corps à disposition pour le travail de transformation de la Matière, le Travail de Mère et de Sri Aurobindo.
 Après l’excommunication reçue par les dirigeants de l’Ashram, Satprem est allé vivre, avec Sujata, dans une maison sur les Nilgiris, près de Kotagiri, à la hauteur de presque 2000 mètres: il a appelé ça Land’s End. Jusqu’à ce 9 avril 2007. Pas de problème de chaleur, là-haut! Ni de néons ou de foules… Et pourtant, les faits semblent se répéter une fois de plus…
Pourquoi?
 D’après les informations que nous avons reçues, entre onze heures et minuit de ce même 9 avril, le corps de Satprem a été inhumé!!! Et, peu après, le corps de Sujata. Vite, vite!

 Il n’y pas beaucoup de temps, Sujata m’écrivait un petit vœu de Bonne Fête (c’était mon anniversaire), avec des mots qui m’ont beaucoup frappé (il faut préciser que je lui avait envoyé une lettre dans laquelle je me plaignait des intermédiaires de l’IRE):

«Tout à l’heure j’écoutais des chants de Tagore; ensuite j’ai entendu des chants d’oiseaux, quoique le temps est plutôt maussade. Et je me disais pourquoi l’homme ne peut pas être comme ces oiseaux?
Pourquoi nous ne pouvons pas chanter notre chant envers et contre tout?
Je prie tellement à Mère que nos chants inondent la terre.
Que la terre devienne la Musique de Mère
Que votre anniversaire vous amène tout près de Mère.
Sujata»

 Dans le langage cristallin et doux de Sujata, c’était une sorte de déclaration de faillite de son entourage, avec un besoin de dépasser tous les intermédiaires.
Ces intermédiaires qui, aujourd’hui, ne donnent même pas les informations les plus élémentaires… Ils cachent, en se cachant derrière des citations.
 Pourquoi?
 Et bien, oui, disons-le une fois pour toutes: les pantins sont en débâcle…
 Mais, quand même, ils vont enterrer votre corps, n’est-ce pas…
 Vite, vite!

 Mais qu’est-ce qui s’est passé vraiment?
 Généralement, dès que la pression supramentale devient massive, l’entourage est comme saisi par une étrange sensation de menace presque insupportable. Les seuls qui ne sont pas touchés, ou bien ils sont pleinement conscients et tout prêt à recevoir cette Energie formidable, ou — le plus souvent — ils sont complètement inconscients. Très gentils et serviles, parfois, mais tout à fait inconscients.
 Peut-être que ce dernières années où Satprem était dans son corps, les gens un peu sensibles qui étaient auprès de lui ont quitté le lieu, sidérés par cette Force nouvelle, et seulement les plus insensibles, ou même les plus méchants… sont restés là. Toujours la même histoire qui se répète.

 Il est très intéressant, en tout cas, de noter comment Satprem lui-même, dans les tomes de ses Carnets d’une Apocalypse qui ont été publiés jusqu’à maintenant, observe son propre entourage — voici le ‘link’ pour lire quelques extraits: SATPREM VIS À VIS DE SON ENTOURAGE.
On peut lire aussi ce que Satprem a confié à Frédérick de Towarmicki pour se rappeler (si nécessaire!) de quelle pâte cette humanité est faite: LA TRAHISON HUMAINE.

 Et ces dix-sept tomes des Carnets d’une Apocalypse qui doivent encore sortir, dans quelles mains se trouvent-ils maintenant? Est-ce qu’il y a une équipe d’édition comme il faut, qui soit experte en la matière, pour transcrire ce trésor, et pour le publier intégralement?
 Vont-ils enterrer aussi ce Document inestimable?
 Vont-ils couper les choses qui ne sont pas trop flatteuses pour leur réputation de grands héritiers… de quoi? De Pranab, peut-être? De Navajata? De Joseph Ratzinger? De Bush & Laden?

 On ne comprend vraiment pas à quel point la maffia occulte transmigre d’une Institution à l’autre et comme tout est lié.
 En tout cas, on peut bien paraphraser Arthur Rimbaud: Voici venir le temps des fripouilles évolutives!

 Oui, bien chère sœur Sujata, tu as fort raison, le temps est plutôt maussade.
 Ou, comme le disait Sri Aurobindo, things look ominous…

 Mais, dans un moment pareil, IL NE FAUT PAS DÉMORDRE.
 Donc, nous prions tous ceux qui aiment Mère et Sri Aurobindo de s’adresser à l’Institut de Recherches Évolutives pour avoir tous les éclaircissements qu’il faut.
 Et si vous voulez gentiment nous envoyer une copie de la lettre (ou de la mail) que vous envoyez à l’IRE (ou à Mira Aditi), nous la publierons ici, afin que personne ne puisse dire que ces questions n’ont pas été posées. Nous vous rappelons ici notre mail:

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 Nous espérons, ainsi, d’obtenir une réponse officielle qui soit claire et bien détaillée. Une fois pour toutes.

 Il ne s’agit d’accuser personne, bien entendu. Déjà en 1984, Satprem écrivait dans son cahier: «si je meurs, ce ne sera pas la nécessité de la vieille mort, c’est simplement que j’aurai fini ma part du travail. D’autres continuerons et amélioreront.» (Carnets d’une Apocalypse, tome IV, 28.12.84). Mais, comme toujours, il y a des hommes qui essaient de chercher d’incarner le grand Sens, par-delà toutes les institutions et loin des postes élevés de cette société d’hommes-babouins (je m’excuse avec les babouins!), et des autres qui s’assoient plus ou moins confortablement sur une soi-disant vérité, pour se donner de l’importance et pour être (et paraître, surtout!) des grands dirigeants, des grands chef, des grands héritiers… de la Pourriture mondiale.

Tommaso Iorco,
le 12 janvier 2008


lettre de Simonetta Invernizzi


lettre de Xavière Sénéchal


lettre de Yami


lettre de Marilde Longeri


lettre de Marcella Mariotti


lettre de Fanny et Alex


lettera di Luca Graziani


lettre de Prem Niraja


lettera di Leonardo Cellai


lettera di Linda Pierini


lettre de Donatella Angelini


lettera di Francesco Simone


seconda lettera di Francesco Simone


lettre de Michel Bigoni


lettre de Rémy


lettre de Christian Couyssat


lettre de Dominique


lettre de Henri


  UNE LAPALISSADE


 

from Satprem and Sujata - Tributes

 

Pour finir, on peut lire ici quelque réflexion de Mère:

MOTHER’S QUOTATIONS

 

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