ERREURS
relevées dans le
volume 8 des
Carnets d’une Apocalypse
de Satprem

 

(rédigé par l’équipe du site arianuova.org)

 

Le tome VIII des “Carnets” de Satprem
a été publié en juillet 2009 et il s’agit
du premier volume sorti
sans la directe supervision de l’Auteur
(qui a quitté son corps en avril 2007).

Donnons ici une première liste
(assez longue, malheureusement!)
des fautes contenues, pour faire preuve,
hors de toute polémique,
de ce soin et ce respect qui l’Auteur mérite bien.
Il faut bien obtenir des garanties
sur la fidélité de la transcription
des prochaines tomes à paraître!

 

– page 21: note 1, faute de traduction: «this» est traduit par «celle-ci», alors qu’il désigne «our present state» (donc «celui-ci»). La phrase de Sri Aurobindo ainsi traduite devient incompréhensible. On peut regretter également que «pouring» ait été traduit par «coulée» plutôt que par «déversement», qui rend mieux le mot anglais.

– page 42: «des bouts de papiers» (au lieu de: «des bouts de papier»).

– page 61: «sans-abri» écrit avec un tiret, alors qu’il n’est pas employé ici comme nom. Il aurait fallu «sans abri». La même erreur se retrouve un peu plus loin.

– page 89: «ses observations»: on ne comprend pas à quoi se rapporte le possessif. Fallait-il lire «ces»?

– page 96: «se de» au lieu de «de se». Plus loin, incohérence dans la retranscription d’une phrase de Satprem: «C’est insupportable pour aucun corps». (Ce n’est supportable pour aucun corps???).

– page 105: virgule mal placée après «discrimination», alors qu’elle aurait dû se trouver après «balles».

– page 107: «oeuvres» (au lieu d’«œuvres»).

– page 111: «bien que les perspectives d’un règlement en Afghanistan s’annonçaient bien» (mode défectueux. «Bien que» exige le subjonctif.) Plus loin: «M. Carlucci dit que les relations des Etats-Unis avec l’Inde et le Pakistan devaient s’appuyer sur leurs valeurs respectives» (incohérence des temps).

– page 111: «Islmabad» pour «Islamabad».

– page 117: «se replatissant» (au lieu de «raplatissant»).

– page 120: «Je pense à cette g… de fausse Mère»: Satprem n’avait pas pour habitude de censurer ses mots. (Voir tome 6, p. 107 et 125: «Elle peut toujours courir, cette putain-là!»).

– page 124: «Ce tuyau, ou cette masse, je l’avais déjà sentie» (senti?).

– page 159: «Cette Bastille, qu’est mon corps»: syntaxiquement, la virgule est fautive.

– page 162: «Toi Seul existe» («existes»?). Plus loin: «Il faut se laisser écraser. avec ce seul cri» (il manque une majuscule).

– page 168: «Je recommence debout. à marteler». (Il faut ou une majuscule à A, ou supprimer le point, puisqu’il y a un retour à la ligne et que Satprem, dans les volumes précédents, ne ponctue pas dans ce cas. Cette erreur se reproduit plusieurs fois).

– page 171: «Des centaines de milliers d’oiseaux marins et de phoques sont mortes» (au lieu de «sont morts». Avec dizaine, douzaine, cinquantaine, centaine, l’accord se fait en règle générale avec le complément).

– page 173: «Conversation avec Sujata». On ne comprend pas pourquoi le début de l’enregistrement n’a pas été retranscrit. Problème technique? Choix délibéré, dans la mesure où pourraient être mises en cause certaines «mauvaises intentions tamoules» (voir page 175)? La moindre des choses aurait été d’adjoindre une note expliquant pourquoi cette première partie a été enlevée.

– page 180: «Je prendrais volontiers le parti de ce pauvre Satan si je savais où il se cachait». (Erreur de temps: «où il se cache»).

– page 181: «Un règlement pacifique autour et en Afghanistan». (Traduction défectueuse. Les deux prépositions ne se construisent pas de la même manière: «autour de et en»).

– page 195: «souriant»: il semble que Satprem et Sujata étaient généralement seuls pendant ces conversations, enregistrées sur un magnétophone. L’expression de leur visage figurerait-elle sur l’enregistrement?!

– page 209: «Je vois alors des choses qui sont de l’ensemble». (Peu intelligible. Problème de transcription?).

– page 215: «La copie conforme des ceux de Reagan» (au lieu de «de»).

– page 216: «Les Etats-Unis continueraient de moderniser ses forces stratégiques» (au lieu de «leurs»). «Nous devons continuer à aider l’abandon de la répression». (Est-ce qu’on aide l’abandon???).

– page 216 encore: «La Bille par la bombe». (Problème de transcription? Rien dans ce qui précède ne fait allusion à la moindre bille! S’agirait-il de la Bible?).

– page 217: il manque les guillemets d’ouverture au début du premier paragraphe de l’article.

– page 219: des «ultras conservateurs» (au lieu de «ultraconservateurs»).

– page 225: «Généralement c’est la Mort qui fait le festin!». (Il manque une virgule entre «généralement» et «c’est»).

– page 228: «éclats de rires» (au lieu de «éclats de rire»).

– page 229: «Ou bien notre système humain mortel, est inexorable». (La virgule détruit la cohérence syntaxique.)

– page 238: «Evidement» (au lieu de «Evidemment»).

– page 248: «armé d’une barre à mine à l’extrémité plate je faisais levier». (Il manque une virgule entre «plate» et «je»).

– page 264 «des centaines de jeunes déferlent sur les grandes rues» («dans» les rues?).

– page 265: «des centaines de militants ont été exécutées», au lieu de «exécutés».

– page 267: «Sarama»: une note explicative aurait été la bienvenue. Tous les Occidentaux ne savent pas que Sarama est “la Chienne des Cieux” qui symbolise l’intuition dans le Veda!

– page 268: problème de temps: «je ne peux pas m’envoler directement, il y avait un poids» («je ne pouvais pas m’envoler»?). Un peu plus loin: «M’«empêchaient…: il y a des guillemets en trop, tandis qu’à la fin, au contraire, les guillemets ne sont pas refermés.

– page 282: «Tu vois, ne t’inquiètes pas» (au lieu de «Ne t’inquiète pas»).

– page 283: «Mahastami» et «Vijaya Dashami» demanderaient une note explicative.

– page 309: «je n’en ai pas ma douce» (il manque une virgule entre «pas» et «ma»).

– page 313 «graines de grenades» au lieu de «graines de grenade» (que l’on trouve d’ailleurs orthographié ainsi un peu plus loin).

– page 314: «Eh bien écoute» et page 315: «Eh bien assez». (Tout au long de ce volume, la virgule a systématiquement sauté après «eh bien»).

– page 314: «Je ne sais rien ma douce»: il manque encore une virgule.

– page 323: «moyens de transports» au lieu de «moyens de transport».

– page 325: «The chariot of Jagannath grinds slowly, but it grinds exceedingly fine» est traduit par: «Le char de Jagannath avance lentement, mais extrêmement minutieusement». Traduction pataude, qui en outre édulcore complètement le sens de «grind» (moudre, écraser très finement).

– page 326: il manque une virgule avant «quoique».

– page 334: «Nancy Drew et les garçons Hardy font équipe — lorsqu’un bateau de croisière se transforma en bateau de la mort». (Incohérence des temps. Dans le texte anglais, les deux verbes sont au présent).

– page 339: «deux traités qui prévoient d’Angola le retrait des soldats cubains» («qui prévoient le retrait des soldats cubains d’Angola»)?

– page 343: «Puis Théon qui voyait en moi (qui vivait là aussi)», au lieu de «qui vivais là». Plus loin: «Tu sais, il faut…: les guillemets ne sont pas fermés.

– page 351: début d’un article traduit: «À la question: quel message allait-il ramener… il a déclaré»: on ne sait pas qui est ce «il», la suite du paragraphe ne nous l’apprend pas non plus.

– page 351: la traduction est un galimatias: «Selon M. Rajiv Gandhi, le Tibet n’a fait l’objet que de quelques minutes de ses conversations avec le Premier Ministre chinois et que M. Li Peng a apprécié la position de l’Inde». «La position indienne est que le Tibet est une région autonome de la Chine et que l’Inde n’intervient pas dans les affaires intérieures de la Chine».

– page 352: «jusqu’à ce que nous atteignons», au lieu de «atteignions».

– page 356: «les bras le long du corps en se laissant tordre et secouer et martelant le sol» («en martelant»)?

– page 357: «ce n’est pas loin»: omission du point final.

 

 Cette liste n’est pas exhaustive. Les erreurs de ponctuation sont si nombreuses qu’il est impossible de les répertorier toutes. Le choix d’omettre la majuscule après un point d’interrogation pose un problème particulier. Si cette démarche s’explique pour certaines phrases de Satprem, où la question est partie intégrante du tout et où on ne peut pas briser le rythme, elle semble par contre fautive dans de nombreuses phrases où elle ne se justifie pas.

 La traduction des articles est dans l’ensemble d’une grande maladresse, apparemment trop calquée sur la structure anglaise. (Ex.: «De nombreuses personnes ont perdu la vie en étant atteintes par des roquettes…»).
On note également que «ma douce» commence ici par une minuscule, alors que les volumes précédents utilisaient la majuscule (il s’agit d’un surnom). Même remarque lorsque Sujata appelle Satprem «Doux».

 Enfin, on peut regretter quelques fautes de goût dans le choix des termes («Satprem pouffe, un peu douloureusement») et la parcimonie des notes explicatives (pourquoi, par exemple, ne pas avoir précisé en note la signification que Mère a attribuée à la grenade, puisque Satprem et Sujata s’interrogent longuement à ce sujet?).

 En résumé, ce volume des Carnets regroupe un grand nombre de fautes d’orthographe, de grammaire, de ponctuation et de traduction, et semble révéler une retranscription parfois erronée des manuscrits originaux.
 Relecture trop peu attentive? Manque de moyens? Parti pris de ne pas vouloir faire appel à des compétences extérieures à Mira Aditi ou à l’IRE?
Quelle que soit la réponse, il nous semble évident qu’un travail aussi approximatif ne peut que desservir la transmission de l’œuvre de Satprem.

Janvier 2010