QUOI DE NEUF, APRÈS SEPT ANS?

Nous publions ici quelques extraits de larticle du 1er janvier 2014
signé par Satvam, intégralement publié sur le blog
http://satpremforever.canalblog.com/archives/2014/01/01/28823198.html
dont nous voulons remercier l’équipe.

 

SEPT ans pour publier seulement trois Carnets d'une Apocalypse, n’est-ce pas digne d’une inconsidération envers Satprem et son travail qui est une œuvre pour l’humanité? []

La définition du verbe “publier” est de rendre publique, de diffuser au public. Lorsqu'un écrivain décède, et lorsque cet écrivain comme ce fût le cas pour Satprem, écrit une œuvre intimement liée à sa recherche authentique de l'être, de la transformation de l'humain, on peut considérer à juste titre que cette œuvre est un patrimoine pour l'Humanité. Devant ce travail effectué par feu Satprem, sa précieuse quête d'exploration dans les profondeurs du corps humain et de sa tentative de  transformation, on ne peut que s'incliner et continuer l'œuvre intérieure tout autant que d'être au service de la mise à disposition du plus grand nombre et le plus rapidement possible de cette œuvre. []

Je vous laisse faire le calcul: à ce rythme, dans combien de temps pourrons-nous espérer, nous hommes et femmes de toutes les nations peuplant cette planète, avoir à notre connaissance cette œuvre?! Franchement c'est inadmissible, incompréhensible. Sauf si ce n'est dans un objectif de pur profit, de stratégie de marketing pour que les responsables de l'IRE eux-mêmes et pour eux-mêmes s'assurent de rentrées d'argent sur les années qu'ils leurs restent à vivre. C'est dans ce cas monstrueux, et nous avons tout loisir de le penser, car de nombreuses lettres questionnant les responsables de l'IRE pendant ces 7 années sont restées sans réponses, ou de façon éludées. D'autre part, des gens consciencieux, mais pas nommées par Satprem pour participer à son travail de transcription et de publication, car ne les connaissant pas (ou peu) de son vivant, ont relevé de nombreuses erreurs de transcriptions sur les quelques Carnets d'une Apocalypse publiés durant ces sept années. Est-ce bien sérieux qu'une équipe d'un Institut implanté à la fois en France (IRE), en Inde (MIRA ADITI) et en Russie (MIRRA) ne réussisse pas à faire un travail digne de ce nom et que les personnes suivant fidèlement la voie de Satprem de par le monde n'y aient pas accès en temps et en qualité voulues? Faut-il préciser que de son vivant les 13 Volumes de L'Agenda de Mère ont été publiés en 4 ans, de 1978 à 1982? Que cet Agenda a été retranscrit de l'audio à l'écrit par Satprem lui-même, avec les moyens de l'époque et avec de nombreux obstacles à son encontre pour le faire? Et qu'en même temps Satprem continuait à écrire ses œuvres, notamment Carnets d'une Apocalypse? Faisant cela il devait aussi gérer l'IRE? Il y a donc un véritable et monumental problème à l'heure actuelle autour de la continuité du travail de retranscription et de publication de l'œuvre de Satprem. Il a fallu 7 années à une équipe de gens avec des moyens techniques autrement plus modernes qu'à l'époque de L'Agenda de Mère, pour publier 3 tomes des Carnets d'une Apocalypse. Carnets s'élevant à 24 volumes au total, il reste donc 14 tomes à publier.

A ce compte là le rythme de publication actuelle ne verra son achèvement que d'ici quasi 40 ans! Les 13 Volumes de l'Agenda ont eux été publiés en 4 ans seulement à l'époque!

Mais de qui se moque-t-on??? De la conscience de Satprem d'une part, de celle des chercheurs actuels et amis proches de Satprem et des chercheurs à venir d'autre part, donc de la Conscience Universelle elle-même, et bien sûr de l'humanité qui aura perdu là une œuvre majeur de son histoire.

Précisons que les Carnets d'une Apocalypse sont déjà écrits, en français, et que plusieurs personnes travaillent (?) à l'IRE (mis à part quelques lettres d’annonces de-ci, de-là, des nouveautés de publications ou de re-publications annoncées par sa responsable, qu’elle est le travail véritablement effectué qu’on est en droit d’attendre?). Inutile donc de rappeler que Satprem a fait de son vivant, jusqu'à un âge avancé, un travail à la fois de recherche intérieure, de transcription scrupuleuse de son chemin de transformation et d'exploration dans le corps, de publication, et d'écriture d'œuvres variées!

Donc, soit les personnes à la tête de l'IRE sont inconscientes, soit dépassées par l'ampleur de leur travail, soit ignorantes du trésor qu'elles tiennent entre les mains, soit incompétentes, soit de mauvaise foi, soit de mauvaises intentions, soit habitées par le mercantilisme et le lucratif; et compte tenu de l'absence de réponse ou de réponses éludant les questions posées à travers les nombreuses lettres de chercheurs soucieux de la pérennisation de l'œuvre de Satprem depuis sa mort, il y a tout lieu de s'inquiéter de l'une ou de plusieurs de ces possibilités! Si ces personnes à la tête de l'IRE sont, à minima, dépassées par l'ampleur du travail à accomplir, pourquoi n'appellent-elles pas à contribution des personnes qui ont déjà manifesté leur soutien et leurs compétences en ce sens? De nombreuses personnes comme en témoigne l'activité sur le web à ce propos, sont disposées et compétentes pour apporter une contribution au travail de transcription.

Mais les personnes responsables de l'IRE ont-elles une quelconque conscience de ce qu'est une contribution si ce n'est celle de vouloir tirer un profit de tout ce qu'elles ont entre les mains? []

Loin de faire un procès d'intention, nous pourrions légitimement nous élever pour un Procès en rétention d'informations, falsification de l'œuvre, mensonges et occultation autour de la mort de Satprem. Car à ce sujet l'IRE, loin d'être transparente, continue de prendre les gens pour des imbéciles et la législation en vigueur dans les institutions de l'État indien et français pour inexistante. Chaque citoyen, d'autant plus lorsqu'il s'agit de la vie d'un écrivain, est légitimement en droit d'accéder aux informations concernant l'acte d'état civil d'une personne, son lieu de naissance, de décès, date, et heure et circonstance auprès de l'administration, mais aussi auprès des personnes se revendiquant avoir été fidèlement proches de lui et être son digne successeur. Encore faut-il qu'une déclaration en bonne et due forme envers les administrations légales ait été effectuée par les personnes ayant eut en charge la responsabilité de veiller sur la vie privée et intime de Satprem, comme ces personnes se gargarisent avec un mépris et une condescendance affichés de l'avoir fait et de le faire encore. Et que cela ne regarderait donc plus personne après la mort de Satprem, à part celles ayant vécu dans son entourage amical et de travail, est d'une ineptie et d'un mépris monumental envers la société civile elle-même. Et il n'est absolument pas question ici de la vie privée de Satprem, puisqu'il est mort d'une part, et que d'autre part justement par respect pour sa personne, les circonstances de sa mort et les questionnements y attenant doivent être explicitement portés à la connaissance du public qui le demande. C'est le minimum de respect que l'on doit à un être tel que lui et à l'Humanité pour qui il avait un profond et véritable amour.

Admettons que Satprem ait fait quelques recommandations testamentaires de vive voix à ses proches, il n'en reste pas moins qu'un cadre légal existe dans toute civilisation digne de ce nom et que le manque d'informations essentielles concernant la mort d'un individu est imputable de suspicion. Heureusement qu'il existe encore des lois pour que des actes de la sorte ne soient pas communs mesure, et pour que les individus se revendiquant d'un héritage spirituel, ou d'une démarche spirituelle, ne tombent dans les travers de leur propre inconsidération pour l'autre si cet autre ne semble pas être à leur égal! Et c'est là que le bât blesse, l'IRE n'est visiblement plus à la hauteur de son engagement depuis la disparition de Satprem voilà prêt de 7 ans maintenant, n’est plus à même de faire le lien, d’assurer la transmission entre l’œuvre léguée par Satprem et les êtres humains pour qui il l’a fait et, de plus, bafouent les lois de ce monde, la pérennité de l'œuvre d'un écrivain et la considération pour son public. Se croyant supérieure parce que détenteur de l'œuvre de Satprem, continuateur par lègue de son vivant, l'IRE est devenue la chose infâme contre laquelle Satprem a combattu toute sa vie: une institution (mon Dieu quel triste paradoxe!) où le mensonge prend place et n'est plus combattue. Et combattre le mensonge c'est non seulement dire la vérité, mais aussi éviter de s'abstenir d'éluder les questions à son propos. La société civile, représentée par le public réclamant des comptes sur la transmission de l'œuvre de Satprem et sa pérennisation, et en droit de s'insurger et de saisir le cadre légal de ladite société pour que l'Œuvre ne tombe dans l'oubli ou ne soit pervertie, ce qui reviendrait  précisément au même.

En 1984, Satprem écrivait dans son cahier: «si je meurs, ce ne sera pas la nécessité de la vieille mort, c’est simplement que j’aurai fini ma part du travail. D’autres continueront et amélioreront.» (Carnets dune Apocalypse, tome IV, 28.12.84). En ce début d'année 2014, à la veille de la date anniversaire oh, combien symbolique que sont les 7 années écoulées depuis son départ de ce monde, puissions-nous espérer voir son vœu exaucé et comptant sur votre compréhension, veuillez recevoir l'espérance de voir notre demande exaucée.

Sincèrement

Satvam                              Le 1er janvier 2014