À quoi bon remuer le passé?

Publions ici une réponse que nous avons donné à quelqu’un qui nous à écrit en nous priant de ne pas diffuser sa lettre et son nom —

Cher Monsieur,
je vous remercie beaucoup pour vos mots et je peut vous assurer qu’ils resterons entre nous.
Je doit tout de suite m’excuser d’avance avec vous pour mon mauvais français: je suis italien!
Votre témoignage m’arrive d’une façon vibrante, intense, sincère.
Cependant, votre question reste: «à quoi bon remuer le passé?»
Remuer le passé, en effet, c’est une chose qui ne m’intéresse pas du tout et qui ne m’a jamais intéressé. Sauf s’il peut mieux éclaircir le présent.

Et clouer des pauvres bougres au pilori m’intéresse encore moins, étant donné que — exactement comme vous — je trouve beaucoup plus intéressante et utile de travailler sur ses propres mensonges, mentales, vitales, physiques, pour arriver à offrir toujours plus cette nature terrestre aux pieds de MereSriAurobindo, pour Leur Œuvre.
Mais quand ces bougres-là vont chercher de mystifier le faits, exercer du pouvoir (si petit soit-il) sur les consciences pour les tordre, se cacher derrière un chapeau bien respectable, ralentir et déformer le travail d’une façon ou d’une autre, et bien, dans ce cas-ci, je vais tout de suite m’interroger dans mon esprit et donner ma disponibilité à douce Mère pour... “ce que Tu veut”.
Et, si je reçoies des signes précises et irréfutables (pour moi-même, bien entendu!), alors je m’en fiche de “ma” réputation et de ce que les autres peuvent penser.

Quelqu’un peut s’imaginer aussi que je garde rancune à Diane Lemoulant, Françoise Joos, Luc Venet et toute la sainte tribu des sois-disants “élus”... Mais, en vérité, je n’ai jamais eu rien à faire avec ces gens, que je ne connaît pas (j’ai rencontré une seul fois, il y a vingt ans et par hasard, Françoise, sans échanger un seul mot avec elle).
Non, rien de tout ça.

Si Satprem nous à voulu laisser un Document (ses Carnets d’une Apocalypse), au lieu de le détruire, alors ça veut dire que cela doit avoir une valeur (et ces premières huit tomes paru jusqu’à présent le démontrent abondamment, pour ce qui me concerne)! Donc, il s’agit maintenant de pousser ceux qui sont en possessions de ces manuscrits si précieuses à les publier comme il faut, sans coupures et sans interventions personnelles.

Bon. J’espère d’avoir reussis à répondre à votre question.
A quoi bon remuer le passé?
La publication des prochains tomes des Carnets, c’est maintenant, c’est le présent et l’avenir, s’il vous plaît.

A moins que vous ne pensez que ces Carnets, en s’étant interrompues en 2007, font déjà parti du passé... Dans ce cas-ci, je ne peut que me taire et m’excuser pour vous avoir fait perdre du temps précieux en tachant de répondre à votre question.

Bien fraternellement,

Tommaso
7.3.2010